L’origine du Qi Gong
Le Nei Jing, ouvrage le plus célèbre sur l’acuponcture, est la plus ancienne trace de la pratique du Qi Gong. Ce livre, dont l’original daterait de -200 ans avant J-C., relate des enseignements de Médecine Traditionnelle Chinoise à l’Empereur Jaune, ayant vécu de de 2600 à 2590 avant J-C.
En 1973, un tissu de soie portant des illustrations en couleurs, a été retrouvé par des archéologues dans le tombeau Ma Wang Dui, datant de la Dynastie des Han situé entre 206 av J-C et 220 ap. J-C. Chaque dessin représente une posture de Qi Gong et on peut compter 44 illustrations. Cette peinture mesure 140cm de long et 50 cm de large et sera baptisée « Daoyin, ce qui signifie « conduire et étirer ».
Ces anciens écrits, transmits jusqu’à nos jours, prouvent qu’il s’agissait d’enseignements permettant de préserver la santé et entretenir l’énergie, par le biais de postures, de sons et de mouvements.
Qi Gong, pratique énergétique
Le Taoïsme prend en compte l’aspect énergétique des choses, ainsi que la circulation du Qi, tel que la circulation du sang. Il prend aussi en compte le fonctionnement des 6 entrailles et des 5 organes en relation avec les six énergies et les 5 éléments.
Le Qi Gong, signifiant « Maitrise de l’Energie », n’est pas considéré que comme un ensemble d’exercices physiques qui permettent de préserver le corps en bonne santé. Il surtout considéré comme partie intégrante de la Médecine Traditionnelle Chinoise, pour se soigner et renforcer l’organisme, au même titre que l’acupuncture, les massage tuina, la pharmacopée, les moxas, etc.
Elle prend en compte l’existence des méridiens, ainsi des des points d’acupunctures qui sont travaillés et activés lors de la pratique.
Les postures de Qi Gong ont pour but de travailler l’énergétique du corps pour parvenir à des états supérieurs de la spiritualité, ainsi que de développer la vision intuitive.
Si l’on considère que la maladie prend ses sources dans blocages et des déviances énergétiques, la pratique du Qi Gong est une pratique préventive et de longévité, qui permet de garder le corps en bonne santé.
Ces techniques énergétiques étaient utilisées dans un objectif de prévention, au profit des moines pour augmenter la longévité et et ralentir le vieillissement, mais aussi pour renforcer le travail spirituel.
Le Qi Gong de nos jours
De nos jours, la pratique du Qi Gong est souvent perçue et pratiquée comme une gymnastique douce, ou chacun pratique dans un but qui lui est personnel. Avec une pratique soutenue, cela a une influence sur les gestion des émotions et permet aussi de mieux ressentir les énergies circulant dans la corps.
Le Qi Gong est de plus en plus pratiqué dans les hôpitaux dans une démarche de soins, comme à la Pitié-Salpêtrière et l’AP-HP.
L’académie nationale de médecine, précise dans un rapport de mars 2013 (http://lartetlavoie.free.fr/academienationalemedecine%20rapport2013qigong-taichi.pdf), que la pratique du Qi Gong a un intérêt dans la prise en charge dans un ensemble de maladies, qui sont sensibles à l’exercice physique.
L’intérêt est évoqué dans le traitement de la fibromyalgie, de la lombalgie, de l’arthrose, de l’ostéoporose.
Des effets favorables ont été signalés dans qualité de vie des insuffisants cardiaques, et aussi pour les problèmes de sommeil. Il permet aussi d’améliorer les problématiques respiratoires tels que l’asthme, les problèmes de bronches. Cela a apporté aussi des améliorations de l4IMC et des taux de triglycérides et de cholestérol.