La Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires) a pour rôle de protéger et d’informer le public sur les éventuelles dérives sectaires auxquels il est exposé.
Le New Age, courant spirituel qui a pour but le développement personnel de la personne et l’éveil spirituel dans le but de changer l’humanité, attire de plus en plus de monde. Ce courant venant des Etats Unis, inquiète la Miviludes, qui a publié un rapport 2013-2014 (http://www.derives-sectes.gouv.fr/sites/default/files/publications/francais/Rapport-au-Premier-ministre_2013-2014_Miviludes.pdf) évoquant aussi les idées complotistes et les dérives sectaire dans le mouvance New Age. Par contre, elle ne s’attarde pas sur les dérives sectaires proches du djihadisme et l’islamisme.
Ce rapport a été finalisé courant novembre 2014 et a été remis, au Premier Ministre Manuel Valls, le 30 avril 2015, à cause des attentats du mois de janvier.
La résurgence du courant New Age sur l’Internet, y est largement évoquée. Et il y est précisé, que cela ne porte pas à conséquences tant qu’il inspire l’imaginaire ou un voie spirituelle intérieure. Par contre, dès lors qu’il y a adhésion radicale et que cela exclut les « connaissances communément partagées » (recherche, médecine, éducation), cela peut induire des comportements à risques pour la personne, sa famille ou la société.
L’enjeu de cette étude est d’estimer l’impact de la diffusion du discours New Age via Internet au vu de deux risques sectaires majeurs : l’assujettissement à un individu ou à un groupe d’une part, les tentatives de manipulation de l’opinion publique et d’infiltration des institutions, d’autre part.
La Miviludes informe aussi qu’Internet peut vite devenir un terrain propice à « l’escroquerie, au charlatanisme et à l’emprise mentale ». Elle incite donc le politique à éclairer le citoyen sur ses choix.
Son rôle est donc d’informer le grand public, et d’aider l’État à détecter et reconnaître un environnement sectaire, ainsi que ces préjudices.
Si la MIVILUDE est réellement concernée par la protection des citoyens par rapport aux mouvements sectaires, elle devrait s’intéresser de plus près à d’autres courants de pensée qui sont très limitants et maintes fois prouvés faux, que ce soit par la science ou autrement.
A partir du moment qu’on empêche une personne de penser librement, n’est-ce pas déjà une atteinte à la personne ?